Question traditionnelle, qui êtes-vous Monsieur Nicolas-Raphaël Fouque ?
Nicolas-Raphaël Fouque, presque 36 ans, j’ai exercé pendant une dizaine d’années des fonctions administratives en milieu hospitalier avant de passer dans la fonction publique territoriale. Je suis originaire de Lille, ma famille vie toujours dans la région.
Après avoir écrit des ouvrages à caractère pro, j’ai franchi le pas et décidé d’écrire un roman qui se déroulerait dans le milieu hospitalier.
Pouvez-vous nous parler de votre premier roman, « Le crâne de Boulogne » ?
C’est un roman en partie autobiographique, la partie sombre est issue de mon expérience personnelle. Ce qui donne du réalisme, et ce qui permet de montrer une partie du fonctionnement des hôpitaux, notamment le versant administratif qui est inconnu.
L’action de mon roman se déroule à Boulogne sur mer, ainsi que dans quelques lieux hors Boulogne. C’est un roman hospitalier et politique, les politiciens venant de Paris !
Ce roman était-il une nécessité pour vous ?
Oui, car j’avais à titre personnel vécu et vu des choses assez particulières, ce que je raconte en partie dans ce livre. Je souhaitais pouvoir puiser le réalisme des choses dans ce à quoi j’avais été confronté.
Quel a été l’accueil de votre livre ?
L’accueil a été bon, mon livre rentre dans une thématique hospitalière, mais d’un point de vue inhabituel, ce qui est intéressant.
L’histoire a touché un certain nombre de mes lecteurs.
Attention, il n’y a pas que l’hôpital, il y a aussi une histoire d’amour, il est également question de rapport entre vie perso et vie pro – de leur articulation. Mon livre aborde également les rapports entre adulte et enfants, ainsi que la vie médiatique avec ce que l’on peut dire, ou non. Jusqu’où une enquête peut aller au regard de la raison d’Etat.
Quel a été le procès de votre livre ?
Premièrement, j’ai écrit un scénario avec une intrigue et du suspens. J’ai travaillé également sur un récit de logique/emboitement construit sur des aller/retour. Ainsi celui qui aura une meilleure vision de l’intrigue sera le lecteur, qu’il rassemblera à la fin de l’ouvrage.
Deuxièmement, j’ai posé mes différentes thématiques et constitué un canevas avec une mécanique précise.
Et troisièmement, je suis passé à l’écriture, avec les aléas dus à la logique des personnages.
Mais généralement tout a été pensé avant, il n’y eut pas de modification de fond après mon travail préparatoire.
Je voulais faire un roman « visuel », cet aspect est très important pour moi.
Pensez-vous déjà à un second tome ?
Il existe un second tome ("Une vieille affaire" qui sortira le 12 mai 2014) qui pourra se lire indépendamment du premier. L’intrigue se déroulera trois ans et demi après l’histoire du « crâne de Boulogne ».
Dans le second tome, mes personnages auront leurs propres autonomies.
Ce livre ne sera plus forcément construit à partir de mon vécu, et quelques personnages du premier livre auront un rôle de premier plan à jouer dans le second tome (le personnage de la journaliste, par exemple, prendra de l’importance).
Pour en savoir plus : le site de whoozone
Et quelques indices distillés dans la Voix de l'Ain du 8 mars 2013...
