Critiques

Quelques critiques glanées au fil du web...


  • Lu dans la Voix de l'Ain (édition du 8 mars 2013)
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"Avec un talent pour faire vivre ses personnages, [l'auteur] mêle finalement des gens ordinaires, vraisemblables et réalistes à une situation et un contexte extraordinaire, en sondant leurs réactions. Il a travaillé la psychologie des personnages dans la nuance et essayé de rester crédible [...]. Un livre qui se dévore et capte votre attention jusqu'au dernier chapitre"

(cliquez sur la vignette pour lire le texte intégral)


  • Sur le blog d'Yves Mabon : http://lyvres.over-blog.com


Extrait : "Déroutant un peu au départ parce qu'il nous a habitués à lire tous les détails au début de son roman, mais comme les habitudes sont faites pour être changées, le procédé est une excellente idée qui oblige le lecteur à faire lui même le lien entre les informations que l'auteur distille ça et là. Faire confiance à l'intelligence du lecteur, c'est un pari risqué, mais [...] ça passe facilement [...]

Un polar de 200 pages, actuel, ancré dans la réalité, très maîtrisé (pas mal pour un premier essai de l'auteur dans ce genre), très bon quoi, comme très souvent chez Ravet-Anceau. Je commence une série de polars (au moins cinq ou six qui m'attendent), j'espère qu'ils seront tous au moins de même tenue."

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  • Sur le site de la Fnac : http://fnac.com 
"Une intrigue captivante : Ce livre de Nicolas Fouque un peu un ovni je viens de découvrir. Le livre m'a happée hier soir dès le début de la deuxième partie et ne m'a plus quittée jusque tard dans la nuit. En fait, le Crâne de Boulogne n'est pas qu'un simple roman policier. C'est également une histoire d'amours (au pluriel). L'amour entre des hommes et des femmes qui parfois se fracturent et se déchirent. C'est aussi et surtout l'histoire de l'amour de pères envers leurs enfants. La question de l'abandon et de la séparation est omniprésente et angoissante. Elle renvoie les adultes vers leur responsabilité personnelle envers ceux qu'ils aiment et parfois leur échappent lorsqu'ils font certains choix. On y rencontre des personnages puissants qui détruisent et se détruisent, qui malgré leur pouvoir s'isolent et chutent (au sens propre comme au sens figuré). Avec un style d'écriture fondamentalement différent, l'auteur semble attiré par la vision tragique des rapports humains telle que peut la dépeindre un Fitzgerald. Il y a chez Battenlier un peu de Gatsby même si la présence de sa fille atténue quelque peu la misanthropie de l'homme.Les différents thèmes du roman : la culpabilité, la manipulation, la vengeance, la disparition, l'abandon, la mort sont évoqués sans préjugés. L'auteur rapportant avec pudeur de sentiments et des faits dont on ne sait pas toujours s'ils sont exacts : les personnages sont-ils paranoïaques, persécutés ? Certaines scènes sont poignantes : la passante interpellant le député et lui jetant au visage la diffamation et la calomnie, les hésitations de Fregelsberg ou celles de Malpasset. Les personnages tentent de peser sur un destin qui leur échappe. Ils courent dans une espèce de labyrinthe mental dont ils ne savent pas forcément comment s'échapper."








  • Sur le site fichesauteurs : http://fichesauteurs.canalblog.com/archives/2013/02/13/26403124.html
"Un livre haletant :

C’est un beau livre qui se lit à plusieurs niveaux. Le scénario est construit en emboitements, comme les mouvements d’aller et retour d’un Tarantino dans Pulp fiction où le sens global n’apparait que lors de l’Epilogue. Le mouvement est sec et rapide. Enchaînant parfois les rebondissements comme un épisode de 24 heures chrono. 
C’est également un livre social qui trahit une certaine tendresse de l’auteur pour les hôpitaux et ceux qui y travaillent (voir la dédicace). C’est un livre politique sans illusion sur certaines collusions qui restera certainement pour cette raison à la fois atemporel mais également très actuel. 

En refermant la dernière page, on regretterait presqu’il n’y en ait pas davantage. Vite… la suite."